Politique & Société

CRIET : UN HOMME SE FAIT PASSER POUR UN OFFICIER DE L’ARMEE POUR GRUGER SON AMANTE.

A la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), un homme est accusé d’avoir escroqué sa compagne en se faisant passer pour un officier de l’armée affecté à la présidence.

Lors de l’audience correctionnelle du 25 juin 2024, le prévenu a été mis en détention préventive parce qu’il se serait impliqué dans une affaire de détournement de 79 millions de FCFA au sein d’une institution financière.

Il est reproché au prévenu d’avoir abusé de la confiance de sa compagne, une veuve avec qui il entretenait une relation amoureuse. L’amante a expliqué sa rencontre avec cet homme dont elle a fait la connaissance après le décès de son époux. Selon elle, le prévenu était un de ses clients. De statut de client, il est passé au prétendant. La femme dit n’avoir pas trouvé d’objection parce qu’elle voulait refaire sa vie après la mort de son mari. Ce dernier se faisait passer pour un capitaine de l’armée béninoise travaillant à la présidence.

C’est ainsi qu’il a convaincu la femme de vendre son véhicule pour en acheter un nouveau tout en lui promettant de s’occuper de la vente. Après la vente, cet homme n’aurait jamais restitué l’argent. De plus, il aurait prétendu aider la veuve à obtenir un prêt de 3 800 000 FCFA pour élargir son commerce mais aurait détourné cette somme après l’avoir récupérée en prétextant des motifs spirituels. Le faux capitaine aurait défendu à sa compagne de mettre les sous dans son sac et rentrer chez elle avec.

Au cours de l’audience, le prévenu a plaidé non coupable et a nié les accusations portées contre lui.

Suite aux nombreuses accusations à son égard, des perquisitions ont été faites à son domicile. Ceci a permis de découvrir un treillis, un béret, un galon. En ce qui concerne ces effets militaires retrouvés chez lui, il a affirmé qu’ils appartenaient à son ex-compagne. Cette dernière présente à l’audience a confirmé être propriétaire du béret mais a nié toute relation avec le galon retrouvé.

Le juge a renvoyé l’affaire au 12 août 2024 pour la suite des procédures. Le faux capitaine est également accusé avec deux directeurs d’agence, des infractions telles que l’abus de confiance, la falsification de documents et le blanchiment de capitaux. Ces derniers sont accusés d’avoir approuvé des prêts fictifs basés sur de fausses informations de salariés fictifs dans plusieurs ministères et à la poste.

La procédure en cours devra établir la vérité sur les allégations portées contre les prévenus et déterminer les mesures à prendre en conséquence.

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