Il y’a quelques jours, le chanteur béninois et PDG de Centrale Company, Richard Flash faisait la proposition de restreindre l’accès à TikTok au Bénin après 22 heures pour éviter les dérapages qu’on observe sur ce réseau social. Cette déclaration, faite lors d’une interview sur BL TV, a déclenché une onde de choc auprès des internautes, notamment dans le rang des influenceurs sur tiktok. Si son intention est de recadrer la jeunesse, elle n’est pas du tout du goût des tiktokeurs. Son avis soulève de nombreuses interrogations sur sa faisabilité et ses implications.
Richard Flash justifie son avis par les dérives observées sur TikTok, notamment l’exhibitionnisme, le cyberharcèlement et surtout la diffusion des fake news. Bien que ces préoccupations soient importantes, la solution avancée semble être inadaptée au contexte actuel où les réseaux sociaux sont devenus un espace incontournable d’expression et de création de contenus.
Pour la majorité des internautes ayant réagi, limiter l’accès à une plateforme sur des plages horaires fixes soulève plusieurs questions : comment cette mesure serait-elle appliquée ? Quels outils technologiques permettraient de garantir son efficacité ? Et surtout, quelle en serait l’impact sur les libertés individuelles, notamment dans un environnement démocratique comme celui du Bénin?
Plusieurs influenceurs de renom dont Habib Ahandessi ont vivement réagi, dénonçant une tentative de censure et appelant au boycott des artistes affiliés à Centrale Company.
En annonçant un possible boycott des artistes de Centrale Company, les internautes envoient un message clair : toute tentative de limiter leur liberté numérique sera fermement rejetée. Et pour Richard Flash, qui évolue dans un domaine où la popularité et l’interaction sont des leviers essentiels, cette situation pourrait porter un coup dur à sa carrière.
