Le procès de l’ex-directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, a débuté ce lundi 16 décembre 2024 à la CRIET (Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme).
Pour rappel, il est accusé avec son coaccusé Amoussou Cossi Camille, d’incitation à la rébellion, de harcèlement par voie électronique et de complicité dans ces actes.
Au cours de l’audience, Louis Philippe Houndégnon a plaidé non coupable. Ses avocats ont critiqué les conditions de son arrestation et la façon dont la procédure a été gérée. Selon eux, le mandat d’arrêt comporte des informations erronées et, de plus, leur client aurait été menotté de 18h à 6h du matin. Ils ont également dénoncé l’arrestation qui aurait eu lieu après que des policiers aient escaladé la clôture de sa maison. Ces éléments, selon la défense, devraient rendre la procédure nulle.
Ainsi, ils ont demandé la libération de Houndégnon, insistant sur l’illégalité du mandat.
Ces arguments n’ont cependant pas convaincu le procureur, qui a demandé au président de la Cour de rejeter la demande de la défense. Le ministère public affirme qu’il n’existe aucune preuve que Louis Philippe Houndégnon ait été menotté pendant la période mentionnée.
Après les débats, le juge a décidé de reporter l’examen du dossier au 27 janvier 2025. À cette date, la Cour se prononcera sur la demande de nullité formulée par les avocats de l’ex-DGPN et de son coaccusé, rapporte Bip Radio.