En Afrique du Sud, un acte de violence conjugale a coûté la vie à une femme de 37 ans, Rebecca Mokoena, tuée par son mari suite à des soupçons d’infidélité. Le tragique incident s’est produit le week-end dernier, lorsque l’homme a découvert sa femme en compagnie d’un voisin dans leur chambre à coucher, leur enfant de trois ans dormant à même le sol dans la même pièce.
Réaction de la Ligue des jeunes de l’ANC
Ce meurtre a provoqué une vive réaction de la Ligue des jeunes de l’ANC (Congrès national africain) de Mpumalanga, le parti au pouvoir. L’organisation a exprimé sa préoccupation face à l’augmentation des cas de violence domestique, notamment envers les femmes et les enfants, pendant la période des fêtes de fin d’année.
Dans un communiqué publié le dimanche 22 décembre 2024, la Ligue a souligné que « la période des fêtes est malheureusement souvent marquée par une hausse des violences familiales et l’assassinat brutal de Rebecca Mokoena s’inscrit dans une série de drames similaires ».
La Ligue des jeunes de l’ANC a également rappelé d’autres féminicides récents, citant les cas de Bongeka Makhathini, âgée de 21 ans et de Nontobeko Cele, 25 ans. Ces événements tragiques selon l’organisation, « illustrent de manière criante la crise systémique concernant la sécurité des femmes dans notre société ».
Face à cette situation alarmante, la Ligue a réitéré son engagement dans la lutte contre les violences basées sur le genre et a lancé un appel à l’action collective pour prévenir et combattre ce fléau. « Nous devons nous unir pour créer une culture de respect et d’égalité, où femmes et enfants peuvent vivre sans crainte de violence», conclut le communiqué.