Dans la nuit du 11 au 12 janvier 2025, la commune de Zè, plus précisément l’arrondissement de Gbéto, a été le théâtre d’un événement troublant. Le Tolègba, un vodun sacré vénéré dans cette région, a été entièrement englouti par les flammes en laissant derrière lui un spectacle de désolation et un enchaînement de questions sans réponse.
Cet incendie brutal déstabilise non seulement les autorités locales mais aussi les croyants qui se tournent vers leur foi pour trouver des explications. Pour certains, sa destruction est perçue comme un signe inquiétant, un présage qui perturbe l’équilibre spirituel de la communauté.
Ce drame s’ajoute à une série d’incidents malheureux survenus au début de l’année 2025, notamment des incendies inexpliqués et des accidents tragiques, créant ainsi une atmosphère de crainte parmi les habitants. Dans ce climat de peur, nombreux sont ceux qui se demandent si cette année sera marquée par des malheurs successifs, bouleversant la tranquillité du Bénin.
Cependant, les interprétations traditionnelles des signes spirituels offrent une lueur d’espoir. Selon les maîtres du Tofâ, le signe Fu Yèku, qui a émergé de cette période troublée, est jugé favorable et porte des promesses de prospérité et de protection. Ce signe, pourtant, n’empêche pas la réflexion sur la gravité de l’incendie et les événements qui secouent la région.
Face à cette situation, les Bokonons, gardiens des traditions ancestrales, appellent à des rituels de purification. Ces cérémonies, destinées à restaurer l’harmonie entre le monde spirituel et le monde matériel, sont vues comme un remède nécessaire pour conjurer les mauvais présages.