Lundi 13 janvier 2025, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné un dossier de chantage impliquant trois jeunes hommes accusés d’avoir harcelé une femme à l’aide de vidéos intimes. L’affaire, inscrite à l’audience correctionnelle, concerne des actes de « harcèlement par le biais d’une communication électronique », comme précisé par le parquet spécial.
Selon les détails présentés à l’audience, le premier prévenu aurait filmé une relation intime avec la victime à son insu. Cette vidéo a ensuite circulé entre les trois jeunes, chacun utilisant ce contenu pour contraindre la femme à leur accorder des faveurs sexuelles. La victime, sous la menace de voir sa vie privée exposée publiquement, aurait cédé à leurs demandes successives.
Ce comportement s’est poursuivi, poussant la jeune femme à saisir la justice. Les mis en cause ont été interpellés et placés en détention provisoire à la suite de leur présentation au procureur spécial le 12 décembre 2024.
Lors de leur comparution, les prévenus ont plaidé coupable et admis leur implication. Ils ont reconnu les faits, y compris les rapports intimes avec la victime. Cependant, l’absence de cette dernière à l’audience a conduit le juge à reporter l’affaire au 17 février 2025. La présence de la victime sera essentielle pour éclairer la Cour et indiquer si elle souhaite se constituer partie civile.
Le report vise à garantir une audition complète, incluant le témoignage de la victime. Cette dernière devra détailler les circonstances et décider si elle compte demander réparation. Le verdict final dépendra de ces éclaircissements et de l’évaluation des faits par la CRIET.