Ce lundi, à Ouagadougou, le Colonel Thomas Savadogo, Commandant de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), a mis en lumière les conséquences sécuritaires du retrait de la Confédération des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Effectif depuis le 29 janvier 2025, ce retrait survient dans un contexte géopolitique en mutation rapide, entraînant des répercussions sur la stabilité de la région.
Lors de la cérémonie mensuelle de montée des couleurs, le Colonel a qualifié cet événement de « tournant majeur », soulignant que ce désengagement pourrait engendrer des « défis sécuritaires » nécessitant une vigilance renforcée. Il a exhorté les Forces patriotiques à maintenir leur engagement pour affronter les tensions à venir. « La pression persistera, et c’est à nous de lutter. Si nous choisissons de ne pas nous battre, personne ne viendra le faire à notre place », a-t-il insisté, appelant également à une réorganisation des Bataillons mixtes de marche.
Le Commandant a clôturé son intervention en rendant hommage au personnel de la BVDP, qu’il a qualifié de « symbole de résistance » face aux défis sécuritaires grandissants.
Pour rappel, en janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient annoncé leur retrait immédiat de la Cedeao, une décision qui n’est entrée en vigueur qu’un an plus tard, conformément aux règlements de l’organisation.
