Economie

18ème édition du Répertoire des prix de référence : Le Bénin fait une migration vers le numérique pour une gestion publique plus efficace.

Le Bénin poursuit sa transformation numérique avec le lancement de la 18e édition du Répertoire des Prix de Référence (RPR). Ledit lancement a été officiellement validé ce mardi par le Comité de supervision de la Commission d’Élaboration du Répertoire des Prix de Référence (CERPR) selon les informations rapportées par Nasuba Info . 

Cette avancée  est le signe  d’un progrès dans la gestion des finances publiques du pays, renforçant la transparence et l’efficacité des dépenses publiques. Créé en 2007, le RPR est un outil clé pour l’optimisation des coûts des commandes publiques. L’édition de cette année se distingue par l’intégration de technologies de pointe, y compris l’intelligence artificielle et par la migration vers une plateforme entièrement digitale nommée e-Répertoire, accessible à l’adresse : erepertoire.finances.bj.  Désormais, les consultations des prix de référence seront simplifiées et la soumission des demandes d’homologation pourra être effectuée en ligne, réduisant ainsi les délais de traitement des dossiers.

Quant à la mise à jour, elle apporte plusieurs avancées significatives, notamment l’élargissement du répertoire avec 8 914 articles, soit 742 de plus que dans l’édition précédente. Des nouvelles références ont été ajoutées, notamment pour des secteurs stratégiques comme l’entretien des équipements médicaux et audiovisuels. La version 25.0 du RPR garantit également une harmonisation des prix pour les équipements informatiques, renforçant ainsi la compétitivité et la qualité des produits disponibles dans le cadre des marchés publics.

En dehors de toutes ces nouveautés, pour gérer les homologations, les concernées pourront soumettre leurs demandes en ligne.  Cette migration vers le numérique témoigne des efforts du gouvernement dans la modernisation et transparence de la gestion publique.

Pour rappel, l’élaboration de cette 18ème édition a été le fruit d’une collaboration entre plusieurs institutions, dont le ministère de l’Économie et des Finances, l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD) et l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN.

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