Le blocage du gaz iranien par Donald Trump ouvre de nouvelles opportunités pour l’Algérie sur le marché énergétique international. Face à cette restriction, l’Irak cherche des alternatives pour alimenter son réseau électrique, et Alger apparaît comme un fournisseur stratégique.
Les discussions entre les deux pays progressent rapidement. Selon des sources citées par Attaqa, un accord sur l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) pourrait être finalisé dans les prochains mois, avec un volume estimé à un million de tonnes par an. Ce gaz algérien devrait commencer à alimenter les centrales électriques irakiennes dès l’été 2025 ou au plus tard à l’approche de l’hiver.
Cette nouvelle dynamique profite à l’Algérie, qui consolide son influence sur le marché du GNL tout en diversifiant ses débouchés. Pour l’Irak, cet approvisionnement constitue une réponse aux difficultés persistantes d’alimentation électrique.
Si la décision américaine complique l’accès de Bagdad au gaz iranien, elle stimule en parallèle les exportateurs de GNL. Dans ce contexte, l’Algérie se positionne comme un acteur clé, tirant parti de cette reconfiguration énergétique pour renforcer son rôle dans la région.