Le processus d’apurement des arriérés du Zimbabwe a fait des avancées notables ces deux dernières années, bien que des efforts supplémentaires soient nécessaires, notamment en matière de gouvernance.
Durant les Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, plusieurs figures de proue, dont Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), et Joachim Chissano, ancien président du Mozambique, ont souligné les progrès réalisés dans trois domaines essentiels : la stabilité macroéconomique, la réforme agraire et l’indemnisation des anciens propriétaires fonciers.
Le gouvernement zimbabwéen a présenté un plan de financement relais de 2,6 milliards de dollars pour apurer ses arriérés auprès des institutions financières internationales, visant une restructuration complète de la dette d’ici 2026, dans le cadre du Cadre commun du G20.
« Le Zimbabwe a réalisé des progrès considérables, contre toute attente. Il faut maintenant intensifier les efforts pour achever ce processus », a déclaré Adesina. Toutefois, il a exprimé des préoccupations concernant les réformes politiques lentes et la nécessité d’un engagement plus fort de la société civile.
Le versement des indemnités aux anciens propriétaires fonciers, un « événement historique », marque une étape clé dans la réconciliation nationale. Le président de l’Union des agriculteurs commerciaux a salué cette avancée comme un tournant dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur agricole.
La BAD continue de soutenir ce processus, en finançant l’expertise juridique nécessaire et en appelant les bailleurs de fonds à renforcer leur appui.
