Ce lundi de Pâques, la quiétude des festivités pascales a été brutalement brisée en Côte d’Ivoire.
12 jeunes, pour la plupart des enfants et adolescents, ont perdu la vie dans le chavirement d’une pirogue sur la lagune, à proximité d’Abidjan. Ils participaient à une sortie organisée par une église dans le cadre des célébrations de Pâques.
Le groupe embarqué pour une traversée récréative ne reviendra jamais au complet. Quatre rescapés ont pu être extirpés de l’eau, selon les premières informations livrées par le ministre des Sports et du Cadre de vie, présent sur les lieux du drame.
Les causes exactes du naufrage restent à établir. Les autorités ont ouvert une enquête afin de comprendre comment la pirogue a pu chavirer, alors que les conditions météo ne semblaient pas alarmantes.
Le choc est immense dans les quartiers riverains et dans les cercles religieux d’Abidjan. Les réseaux sociaux regorgent de messages de condoléances et d’appels à la vigilance. La communauté endeuillée réclame des comptes et des actions.
Le gouvernement a promis de renforcer les dispositifs de sécurité encadrant les balades nautiques, en particulier celles impliquant des mineurs. Une campagne de sensibilisation serait également en préparation pour alerter sur les dangers trop souvent sous-estimés des traversées en pirogue.
Ce drame relance le débat sur la surveillance des embarcations informelles, souvent surchargées, et rarement soumises à des contrôles stricts. Le manque d’équipements de sécurité , gilets de sauvetage notamment pourrait avoir aggravé le bilan.
En attendant, la douleur reste vive dans les familles touchées et dans toute la nation ivoirienne, solidaire face à cette perte insoutenable.
