Politique & Société

Côte-d’Ivoire : La HACA met en garde contre la prolifération de contenus diffamatoires sur les réseaux sociaux.

Le 25 février 2025, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a publié un communiqué dans lequel elle dénonce la multiplication de vidéos aux propos inappropriés et illicites qui circulent sur les réseaux sociaux. L’institution met particulièrement en cause Chris Yvon Koukougnon, alias Johnny Patcheko, qu’elle accuse de diffuser des contenus diffamatoires et injurieux.

Dans son communiqué, Me René Bourgoin, président de la HACA, a fermement condamné ces pratiques, soulignant que « les plateformes numériques sont abusivement utilisées » pour porter atteinte à l’honneur et à la réputation d’institutions, de personnalités publiques et de citoyens ivoiriens. Il a rappelé que de telles actions violent la législation nationale, en particulier la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017 sur la communication audiovisuelle, modifiée par la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022.

La HACA a listé plusieurs infractions majeures, telles que la diffusion de propos diffamatoires, la propagation de fausses informations, le cyberharcèlement, la divulgation non autorisée de données personnelles, ainsi que le financement d’activités illégales. Ces actes sont considérés comme de graves infractions, passibles de sanctions pénales sévères, précise l’institution.

L’instance met en garde les internautes : « Toute personne qui partage ou diffuse ces vidéos s’expose aux mêmes sanctions que l’auteur principal ». Un avertissement clair pour les utilisateurs des réseaux sociaux, appelés à faire preuve de responsabilité dans leurs partages.

Face à cette situation préoccupante, la HACA a pris des mesures pour limiter la circulation de ces contenus sur les grandes plateformes numériques comme Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok, Telegram, YouTube et X. L’institution appelle à une responsabilité collective pour éviter que ces informations nuisibles ne compromettent la cohésion sociale et ne mettent en péril la sécurité nationale.

« Les réseaux sociaux ne doivent pas devenir le terrain d’une campagne de calomnie et de cyberharcèlement », conclut la HACA dans son communiqué.

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