Un drame choquant a éclaté à la frontière de Takikro, en Côte d’Ivoire, où un Béninois, Firmin G., a été arrêté en flagrant délit alors qu’il tentait d’exploiter cinq enfants âgés de 9 à 17 ans. L’arrestation, survenue le dimanche 16 mars 2025, a été menée par la police criminelle ivoirienne, spécialisée dans la lutte contre le travail des enfants. Cette intervention a permis de dévoiler l’existence d’un réseau bien organisé de trafic d’enfants.
L’arrestation de Firmin G. marque un tournant dans cette enquête qui révèle une réalité sombre : un trafic d’enfants en pleine expansion dans la région. L’individu, interpellé à Takikro, tentait de remettre ces jeunes mineurs à des employeurs pour les exploiter dans des conditions de travail extrêmement précaires. Tandis que les forces de l’ordre mettent tout en œuvre pour remonter la piste des complices de Firmin G., la question qui se pose est : qui sont les véritables responsables de ce réseau criminel ?
Les enquêteurs ivoiriens poursuivent leur travail pour identifier les autres membres du réseau et déterminer combien d’enfants ont déjà été exploités dans des chantiers clandestins. La gravité de cette situation soulève une interrogation inquiétante : combien d’autres mineurs sont encore pris au piège de ce trafic honteux et silencieux ?
L’arrestation de ce Béninois met en lumière un problème de plus en plus présent à l’échelle régionale. Ces enfants, souvent trompés par de fausses promesses d’emploi, se retrouvent embarqués dans un circuit de travail forcé qui se développe discrètement à travers l’Afrique de l’Ouest. Ce cas tragique souligne l’urgence de lutter contre ce fléau qui touche des milliers de jeunes innocents.
