Un tragique incident s’est produit en Côte d’Ivoire, hier, lundi 31 mars 2025, lorsqu’un officier de police, Sangaré Moustapha, a mis fin à ses jours en plein service, au carrefour Duncan. Moustapha, membre de la 42e promotion des officiers de police et en poste à la Police Recours, était accompagné d’un sergent lorsqu’il a soudainement sorti son arme et s’est tiré une balle dans la tête.
Selon les médias locaux, avant cet acte tragique, l’officier a posté deux messages énigmatiques sur WhatsApp. Le premier, envoyé à 22h17 la veille de son décès, disait : « Vous pouvez maquiller votre visage par un faux sourire, mais vous ne pouvez pas voiler votre cœur par un faux sentiment. Bonne nuit. » Le deuxième, publié à 10h17 le matin de son décès, était un dernier adieu : « Heure du décès 10h17 minutes, je vous aime. »
Faut-il préciser que les circonstances de cette mort demeurent floues, mais l’incident a mis en lumière un sujet crucial : la dépression. Hassan Hayek, qui a réagi à cette tragédie, a lancé un appel en soulignant l’importance de reconnaître et de parler de la dépression, souvent ignorée ou minimisée. Il a évoqué les pressions quotidiennes, tant professionnelles que personnelles, qui peuvent conduire à un isolement et à des pensées suicidaires. Hayek a insisté sur la nécessité de briser le silence autour de la souffrance mentale pour prévenir de telles tragédies.
