Politique & Société

CRIET: 05 MILITAIRES ACCUSES DE VOL DE MATERIELS AU CAMP D’ABOMEY-CALAVI.

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a entamé jeudi 11 juillet 2024 le procès de cinq militaires accusés de la disparition de matériel au camp d’Abomey-Calavi.

Les prévenus sont poursuivis pour abus de fonctions et vol de matériel militaire suite à la disparition de plusieurs équipements, dont 149 émetteurs et récepteurs DHF, 9 émetteurs et récepteurs HF, ainsi que des ordinateurs et divers accessoires.

L’enquête a révélé que le chef magasinier, principal accusé, aurait pris la fuite après que les autorités ont été alertées de la disparition du matériel. Lors d’une perquisition à son domicile, des câbles d’émetteurs ont été découverts. Cela a renforcé les soupçons à son encontre. Les quatre autres prévenus sont poursuivis sous convocation.

Convoqués à la barre, les cinq militaires ont tous plaidé non coupable. Le principal prévenu a été écouté sur ce qui lui est reproché. L’adjudant-chef a expliqué qu’il n’a pas pris les matériels qui ont disparu. Il a justifié sa fuite par peur de voir la police et affirme qu’il ne se reproche rien.

Le prévenu a également indiqué avoir laissé le policier qui le suivait dans son bureau pour se rendre chez lui afin d’informer sa famille des accusations dont il fait l’objet au service. Aussi, a-t-il clarifié, des pages du document du procès auraient disparu après sa prise de fonctions. Il a expliqué avoir retrouvé ces feuillets à côté d’un caniveau dans lequel ils avaient tous l’habitude de faire leur besoins.

Sur ces pages sont inscrits les matériels qui étaient dans l’atelier lors de la passation de charge. Le militaire a reconnu devant la Cour n’avoir pas signé le procès-verbal de passation parce qu’il avait une confiance totale à ses collègues.

En ce qui concerne les câbles retrouvés chez lui, il a expliqué que ce sont des câbles qu’il a gardé lorsqu’il était au poste de magasinier au ministère de la défense.

Le procès, initialement prévu pour une seule audience, a été renvoyé au 17 octobre 2024 pour permettre un examen plus approfondi des éléments de l’enquête et des défenses des prévenus.

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