Ce jeudi 7 novembre 2024, Florent Mahugnon, le célèbre tiktokeur béninois poursuivi pour harcèlement électronique et escroquerie en ligne, a comparu une nouvelle fois devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Ses avocats ont plaidé pour sa libération provisoire, soutenant que leur client souffrirait de troubles mentaux diagnostiqués lors d’une hospitalisation en France.
Dans le cadre de cette affaire, le jeune tiktokeur est accusé d’avoir harcelé la police républicaine via des vidéos postées en ligne. Ses avocats, Me Grimaud Luz Walter Da Silva et Me Omar Sylvain Tchiakpè, ont ainsi défendu leur client en affirmant que Mahugnon était en internement dans un centre psychiatrique en France au moment des faits. « C’est dans cet hôpital qu’il a fait les vidéos alors qu’il y était interné », a déclaré Me Omar Sylvain Tchiakpè.
Pour renforcer leur demande, les avocats ont présenté des documents attestant de l’état de santé mentale de Mahugnon. Ils ont aussi souligné que celui-ci avait déjà été suivi au Centre psychiatrique Jacquot de Cotonou, comme l’a rappelé Me Da Silva.
Néanmoins, le ministère public a rejeté cette demande de libération provisoire, émettant des doutes sur l’authenticité du certificat médical fourni par la défense. Le procureur spécial de la Criet, représenté par son deuxième substitut, a précisé que « depuis son incarcération en juillet 2024, Florent Mahugnon n’a manifesté aucun signe de troubles mentaux ».
La Criet a ainsi renvoyé l’affaire au 5 décembre 2024, rapporte Libre Express.