La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a entendu trois détenus ce lundi 21 Octobre 2024. Ces derniers sont accusés de complicité dans la diffusion de fausses informations et de harcèlement via une communication électronique.
Ils sont soupçonnés d’avoir transmis des détails confidentiels sur la prison civile d’Akpro-Missérété à l’activiste Comlan Hugues SOSSOUKPÈ, un journaliste béninois vivant hors du Bénin.
Les accusés, déjà en détention, n’ont pas reconnu les faits. Le principal prévenu, qui devait achever sa peine de cinq ans en janvier prochain, a toutefois admis avoir fourni des informations à SOSSOUKPÈ, notamment sur l’état de santé de feu Radji Latif, les mauvaises conditions des latrines de la prison et des actes de maltraitance entre détenus.
Selon lui, ces révélations ont été faites car le nouveau régisseur de la prison ne prenait plus en compte leurs doléances. Hugues SOSSOUKPÈ, très actif sur les réseaux sociaux et suivi pour ses dénonciations publiques, a relayé ces informations depuis sa position à l’étranger.
La Cour a décidé de renvoyer l’affaire au 4 novembre 2024 pour les réquisitions et plaidoiries finales.