Mardi soir, un vol militaire, un Airbus A330 MRTT PHENIX, a quitté l’aéroport international de N’Djamena à 17h30, marquant une nouvelle étape dans la rupture de la coopération militaire entre la France et le Tchad. Ce vol transportait 70 soldats français et 8 tonnes de matériel, selon les déclarations officielles du ministère des Armées tchadien et traduit la tension croissante entre les deux pays.
Un retrait qui peut coûter cher
Le retrait des forces françaises du Tchad, suite à la décision des autorités tchadiennes de mettre fin à un partenariat militaire historique, marque un tournant majeur dans les relations bilatérales. Cette coopération, axée sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, a permis de contrer des menaces comme Boko Haram et des groupes liés à Al-Qaida et à l’État islamique.
Ce désengagement soulève des inquiétudes sur la stabilité régionale, le Tchad jouant un grand rôle pour sécuriser une zone fragilisée par les violences intercommunautaires et le terrorisme. L’absence de soutien français pourrait affaiblir les capacités tchadiennes à répondre efficacement à ces défis, avec des répercussions pour ses voisins.
En France, le silence officiel persiste, mais cette évolution est surveillée de près, le Tchad étant stratégique pour les intérêts économiques et diplomatiques français dans une région clé de l’Afrique.