La législation française sur les prénoms a évolué au fil des années, et bien que la loi de 1993 ait libéralisé le choix des prénoms, certaines restrictions demeurent pour protéger l’intérêt supérieur de l’enfant. Ainsi, des prénoms jugés préjudiciables à l’enfant, que ce soit en raison de moqueries possibles, d’associations avec des personnages controversés ou de confusions commerciales, peuvent être refusés.
– Nutella : Un prénom refusé en 2015 car il faisait référence à une marque commerciale, exposant l’enfant à des moqueries.
– Fraise et Mini-Cooper : Des prénoms jugés fantaisistes et susceptibles de provoquer des railleries.
– Lucifer : Rejeté à cause de son association avec le diable.
– Clitorine : Écarté pour son lien évident avec l’anatomie.
– Mégane : Refusé lorsque le nom de famille était Renault, en raison de l’association avec une marque automobile.
– Titeuf : Refusé à cause des moqueries possibles liées à la bande dessinée.
L’état civil français prend en compte le bien-être de l’enfant et examine chaque cas individuellement. Bien qu’il n’existe pas de liste officielle des prénoms interdits, les prénoms qui pourraient nuire à l’intégration sociale de l’enfant sont rejetés.
Enfin, certains prénoms, bien que traditionnels, peuvent être refusés en raison de leur association à des personnages controversés, comme Adolphe, qui, bien que légalement autorisé, reste rarement attribué en raison de son lien avec Adolf Hitler.