Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont causé la mort d’au moins 413 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza. Cette offensive, menée dans la nuit du 17 au 18 mars, est la plus violente depuis la trêve du 19 janvier.
L’armée israélienne justifie ces frappes en réponse au refus du Hamas de libérer les otages encore détenus. Depuis la reprise des hostilités, les négociations entre les deux camps sont dans l’impasse. Lors de la première phase du cessez-le-feu, une trentaine d’otages israéliens avaient été échangés contre près de 2 000 prisonniers palestiniens, mais aucun nouvel accord n’a été trouvé depuis le 2 mars.
Face à cette montée, plusieurs organisations internationales appellent à une reprise des discussions et à la protection des civils palestiniens, alors que la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer.