La bande de Gaza reste coupée de toute aide humanitaire depuis près de deux mois. Les Nations unies alertent sur une situation critique, pointant la responsabilité des autorités israéliennes dans le blocage de l’accès humanitaire.
Depuis le 2 mars, aucun convoi d’aide – ni nourriture, ni eau, ni médicaments – n’a pu entrer dans l’enclave palestinienne. En conférence de presse à New York, Stéphanie Tremblay, porte-parole adjointe du secrétaire général de l’ONU, a dénoncé des restrictions systématiques. Seules deux des six opérations d’aide prévues ont été autorisées mardi 15 avril.
Les conséquences sont alarmantes : les hôpitaux manquent cruellement de matériel, la famine s’aggrave et les humanitaires ne peuvent plus assurer leurs missions. La situation se détériore de jour en jour.
Dans le nord de Gaza, à Jabalia, les enterrements se succèdent. Le monde assiste, impuissant, à une crise humanitaire d’ampleur sans précédent. Les appels à l’ouverture des points de passage se multiplient, mais restent, pour l’instant, sans effet.
