Au cours de son premier angélus de l’année 2025, le Pape François a de nouveau plaidé en faveur de l’annulation de la dette des pays les moins favorisés. Cette demande a été exprimée devant les fidèles réunis sur la place Saint-Pierre, le 1er janvier 2025.
Dans son discours, le Pape a souligné que l’Année sainte, qui a débuté à Noël, représente une opportunité de « traduire la remise des dettes au niveau social« , précisant que cette action permettrait d’éviter que « personne, aucune famille, aucun peuple ne soit écrasé par les dettes ». Il a ainsi appelé les dirigeants des pays à majorité chrétienne à « donner le bon exemple » en annulant ou en réduisant la dette des nations les plus vulnérables.
Cette demande s’inscrit dans une longue tradition de l’Église. Dès 1967, le pape Paul VI abordait le thème du développement dans son encyclique Populorum Progressio, et en l’an 2000, Jean-Paul II soulignait que l’annulation de la dette des pays pauvres était « un but de civilisation et de progrès ».
Le Pape François, pour sa part, a insisté sur le fait que la remise des dettes est « un geste que Dieu accorde », en référence à la prière chrétienne du Notre Père, mais a précisé que cette année jubilaire doit aussi se traduire par des actions concrètes.
