À peine libéré, l’activiste Kemi Seba lance un message provocateur à ses opposants sur son compte X. Interpellé à Paris le lundi 14 octobre dernier par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Stellio Gilles Robert Capo Chichi réaffirme son engagement pour la décolonisation de l’Afrique et de sa diaspora.
«Libérés nous sommes », a-t-il confirmé. « Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre, on est désolés de gâcher leurs projets », a-t-il déclaré. Dans son post, l’activiste laisse lire que nul ne pourra empêcher son ONG de continuer le travail. Kemi Seba s’en est pris ouvertement à ceux qu’il accuse de vouloir freiner son mouvement, rappelant que son organisation, Urgences Panafricanistes, reste inébranlable.
Il a précisé que leur lutte a pour seule obsession ce qu’il a nommé : « la décolonisation ultime du continent africain et de sa DIASPORA». Ensuite, il a mentionné que son combat ne vise pas un pays spécifique, mais plutôt contre « un système d’oppression qui asphyxie l’Afrique et les Antilles ».
« L’élite néo-colonialiste française sait très bien que me garder à l’ombre trop longtemps serait très dangereux pour elle, vu notre audience en Afrique et aux Antilles», a lancé Kemi Séba.
La lutte continue, prévient-il, annonçant une prochaine intervention vidéo pour ses millions de partisans.