Le Mali mise sur l’autosuffisance alimentaire. Le gouvernement de transition, sous la houlette du président Assimi Goïta, veut réduire drastiquement la dépendance du pays aux importations de riz. Malgré une progression notable de la production locale, le niveau actuel estimé à 3 millions de tonnes reste insuffisant face aux besoins nationaux.
Pour changer la donne, Bamako table sur une production de 5,5 millions de tonnes d’ici 2030. C’est dans cette dynamique qu’a été lancé, jeudi 17 avril 2025, le Forum national sur le financement durable du Programme national du système de riziculture intensif (PN-SRI). L’objectif : réunir les moyens financiers nécessaires pour atteindre les ambitions fixées.
Le Premier ministre Abdoulaye Maïga a rappelé, à l’ouverture des travaux, que cette initiative reflète la vision du président Goïta, qui souhaite faire du Mali un acteur majeur de l’agriculture dans la sous-région.
À ce jour, l’État malien s’est engagé à couvrir 60 % des besoins financiers du programme, soit un investissement initial de 14,112 milliards de francs CFA, selon l’Agence de presse africaine. Une étape déterminante dans la quête d’une souveraineté alimentaire durable.
