Donald Trump a annoncé la fin du mandat d’Elon Musk à la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), un poste qu’il occupait depuis novembre 2024. Cependant, cette décision, bien que surprenante, ne marque pas un limogeage brusque : Musk quittera ses fonctions comme prévu, après 130 jours, conformément aux termes de son contrat.
Le 45e président des États-Unis avait choisi Elon Musk pour diriger le DOGE avec une mission claire : réduire les dépenses publiques et améliorer les performances des agences fédérales. Dès son arrivée, Musk n’a pas hésité à mettre en place des réformes strictes, en réduisant les budgets et en imposant de nouveaux critères d’évaluation des employés fédéraux. Si ces mesures ont permis d’atteindre certains objectifs d’économie, elles ont également suscité des critiques au sein même de l’administration.
Bien que le départ de Musk ait été prévu dès sa nomination, des rumeurs de tensions entre Trump et Musk ont circulé. Certains observateurs ont évoqué des désaccords sur des décisions budgétaires cruciales. Toutefois, la Maison Blanche a tenu à préciser que la mission de Musk était toujours de nature temporaire et qu’il allait quitter son poste comme prévu après 130 jours.
Certains analystes estiment que Trump aurait peut-être préféré voir Musk partir plus tôt, tandis que d’autres estiment que l’homme d’affaires a mené sa mission avec efficacité, en dépit des résistances internes.
Du côté d’Elon Musk, l’entrepreneur a choisi de se concentrer sur ses projets privés, comme Tesla et SpaceX. Cependant, il a exprimé sa satisfaction sur les changements initiés durant son passage au DOGE. « Nous avons accompli un travail incroyable », a-t-il déclaré dans une récente interview.
Quant à Donald Trump, il reste élogieux à l’égard de Musk. « Elon Musk est un homme très talentueux. Je le garderai aussi longtemps que possible », a affirmé le président. Le départ officiel de Musk interviendra à la fin mai 2025.
Le bilan de l’action de Musk à la tête du DOGE est encore sujet à débat. D’un côté, certains saluent les économies réalisées sous sa direction pendant que des voix s’élèvent contre certaines décisions jugées trop radicales.
