InternationalPolitique & Société

Nigéria: Il retourne au pays après 48 ans d’exil sans ressources ni famille.

Une vidéo bouleversante, largement partagée sur les réseaux sociaux, raconte l’histoire poignante du professeur Amos Ishola Awodiya, un pionnier dans le domaine de l’éducation heuristique. Après avoir vécu 48 ans au Canada, cet éminent académicien est retourné au Nigeria, mais dans des circonstances dramatiques : sans épouse, sans enfants, et sans aucune sécurité financière. Aujourd’hui sous la tutelle d’Agbala Gabriel, son récit interroge et émeut, notamment sur la situation des expatriés qui rentrent dans leur pays d’origine après plusieurs décennies passées à l’étranger.

Dans les années 1970, le professeur Amos Ishola Awodiya quitte le Nigéria pour réaliser son rêve : poursuivre des études supérieures au Canada et construire une carrière académique reconnue. En tant que premier professeur d’éducation heuristique au monde (ou en Afrique, selon certaines sources), il a marqué de son empreinte la communauté universitaire de son pays d’adoption. Son expertise et son dévouement au monde de l’éducation ont fait de lui une figure respectée dans son domaine.

Mais son retour dans son pays natal ne ressemble en rien à l’image d’un expatrié couronné de succès. La vidéo qui raconte son histoire montre un homme fragile, épuisé par des années d’épreuves, qui fait face à une profonde solitude et à des difficultés financières insurmontables. Loin des clichés des expatriés rentrant riches et accomplis, le professeur Awodiya revient dans son pays natal sans rien, avec un passé lourd de pertes et de sacrifices.

Au fil de la vidéo, Amos Ishola Awodiya partage les moments difficiles qu’il a vécus. L’une des épreuves les plus douloureuses a été la perte de sa femme, un événement tragique qui a chamboulé son équilibre émotionnel et financier. Cet homme, qui a passé presque toute sa vie loin de chez lui, n’a pas eu l’opportunité de bâtir un patrimoine matériel solide. De retour au Nigéria, il se retrouve démuni, sans soutien familial et sans ressources financières.

Aujourd’hui, Amos Ishola Awodiya bénéficie du soutien précieux d’Agbala Gabriel, une figure de solidarité qui l’accompagne dans ses moments les plus difficiles. Son histoire met en lumière la nécessité d’une aide concrète pour les expatriés qui, après des décennies passées à l’étranger, se retrouvent souvent seuls et sans ressources à leur retour au pays. Elle soulève également des interrogations sur le rôle des communautés et des réseaux de soutien pour ces personnes vulnérables, qui ont souvent perdu leurs attaches et leurs repères.

Partager :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *