C’est une histoire à peine croyable qui secoue actuellement les réseaux sociaux au Nigéria. À Warri, dans l’État du Delta, un homme affirme avoir retrouvé sa voiture volée en 2015, désormais utilisée comme véhicule de patrouille par la police locale. Révélée sur X (ex-Twitter), cette affaire a déclenché une vague d’indignation à travers le pays.
Tout commence en 2015. L’homme gare son véhicule devant une église pour participer à une veillée religieuse. À sa sortie : plus de voiture. Il signale immédiatement le vol à la police et fournit tous les documents de propriété. Malgré ses démarches, aucun retour, aucune suite, aucune enquête aboutie.
En 2017, alors qu’il circule dans sa ville, il aperçoit un véhicule de patrouille de la police… qui ressemble étrangement à la sienne. À y regarder de plus près : c’est bien sa voiture, repeinte en bleu et blanc, les couleurs officielles de la police nigériane. Les plaques et la carrosserie correspondent. La seule différence ? L’uniforme de ceux qui la conduisent.
Malgré ses preuves irréfutables , documents originaux à l’appui , l’homme affirme n’avoir reçu aucune réponse officielle, ni compensation, ni même reconnaissance du préjudice. Aujourd’hui, il demande justice, transparence et surtout des comptes à rendre.
Sur les réseaux sociaux, l’affaire a provoqué une onde de choc. De nombreux internautes crient au scandale, dénonçant un système corrompu où des biens volés peuvent réapparaître dans les mains de l’État sans aucune traçabilité. Plusieurs voix réclament une enquête indépendante et des sanctions exemplaires contre les agents impliqués.
Jusqu’à présent, la police nigériane n’a émis aucun communiqué officiel. Mais cette affaire pourrait bien relancer un débat brûlant : à qui appartient vraiment la justice quand les protecteurs deviennent suspects.