Le ministre des Affaires étrangères du Tchad a qualifié l’attaque survenue mercredi soir à la Présidence de N’Djamena de « tentative désordonnée » en écartant toute implication terroriste.
L’incident, impliquait six individus armés. Ces derniers ont tous été arrêtés par les forces de sécurité.
Selon les autorités, les assaillants, armés de machettes et visiblement sous l’effet de drogues, ont causé la mort de 19 personnes dont 18 parmi eux et un garde présidentiel.
Le porte-parole du gouvernement a décrit les agresseurs comme des « bandes agitées » ayant utilisé un véhicule en mauvais état, de type « DINA », qui aurait été abandonné près du palais
Des victimes parmi les gardes de la Présidence
Lors de l’attaque, trois gardes ont été blessés. Malheureusement, l’un d’eux a succombé à ses blessures, tandis qu’un autre est toujours dans un état critique. La troisième garde, bien que blessée, est hors de danger. Les assaillants portaient des talismans censés les protéger des balles et étaient munis
Une enquête en cours
Les six individus arrêtés , tous tchadiens et parlant arabe sont actuellement entre les mains des autorités compétentes tchadiennes.
Le ministre a aussi rassuré la population, affirmant qu’il s’agissait d’un acte isolé et non lié à une organisation terroriste. Une déclaration officielle du procureur de la République est attendue dans les prochaines heures pour clarifier davantage les circonstances de cette attaque.
