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Tindouf : Colère après le meurtre de deux jeunes Sahraouis par l’armée algérienne.

L’assassinat de deux jeunes Sahraouis dans les camps de Tindouf, attribué à l’armée algérienne, a déclenché une vague de colère parmi les populations sahraouies. Les tribus, notamment celle des Oulad Dlim, à laquelle appartenait l’une des victimes, ont dénoncé une marginalisation persistante et demandé une rupture avec le Front Polisario.

Les tensions se sont intensifiées après le refus des autorités de restituer les dépouilles des victimes, exacerbant ainsi les revendications internes contre le « système répressif » incarné par Brahim Ghali, leader du Front Polisario. Ce contexte a favorisé l’émergence du Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP), un groupe dissident qui réclame son intégration aux discussions onusiennes.

Des organisations de défense des droits humains ont également alerté le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) afin de garantir la protection juridique des réfugiés sahraouis. En parallèle, Joe Wilson, représentant républicain américain, a annoncé son intention de présenter un projet de loi pour inscrire le Polisario sur la liste des organisations terroristes, accusant ce dernier de servir les intérêts de puissances hostiles aux États-Unis, telles que l’Iran et la Russie.

Ce climat de tension intervient à quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, prévue pour demain, lundi 14 avril 2025, où les derniers développements seront examinés.

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