Trois chefs de gangs redoutés dans l’État de Zamfara, au Nigéria, ont soudainement montré des signes inquiétants de dégradation mentale, créant la panique parmi leurs partisans. Kachalla Dan Baba, Kachalla Abu Guddi et Kachalla Bello Kurma, figures de proue du banditisme dans la région, sont au centre de ce mystère. L’incident a eu lieu en fin de semaine dernière et a déstabilisé leurs groupes criminels, semant chaos et confusion.
Des sources de renseignement ont confirmé que ces trois chefs de gangs ont commencé à présenter des comportements étranges, allant de crises d’hallucinations à des décisions incohérentes. Des témoins rapportent avoir vu ces individus parler seuls, se comporter de manière erratique et perdre totalement la maîtrise de leurs actions. Face à ces troubles mentaux, leurs propres membres les ont désarmés et abandonnés dans les forêts environnantes, laissant place à des interrogations sur la nature de cette soudaine déchéance.
Qui sont ces chefs de gangs ?
- Kachalla Dan Baba : Il dirigeait un vaste réseau criminel opérant à partir du village de Kudo, près de la forêt de Buzaya. Il avait sous ses ordres plus de 50 combattants, impliqués dans des enlèvements, des embuscades et le vol de bétail.
- Kachalla Abu Guddi : Ce chef de gang, basé à Gidan Garba, était reconnu pour ses attaques violentes contre des civils et son implication dans le trafic d’armes.
- Kachalla Bello Kurma : Il opérait dans la forêt de Buzaya et entretenait des liens avec d’autres groupes terroristes du Nord-Ouest du Nigéria.
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette soudaine dégradation de leur santé mentale dont la consommation de drogues, les facteurs spirituels ou mystiques et une pression psychologique.
Cette crise parmi les chefs de gangs pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le banditisme à Zamfara. Les autorités surveillent de près cette situation, alors que la déstabilisation interne des gangs pourrait affaiblir leurs opérations.
