L’Égypte, par le biais de son ministère de la Production de Guerre, innove en transformant les déchets de bananiers en emballages en carton respectueux de l’environnement. Cette initiative, portée par le ministre Mohamed Salahuddin Mustafa, est le fruit d’une collaboration avec les entreprises Papirius Australie et Papirius Égypte.
Une usine pilote est déjà opérationnelle, capable de traiter chaque année 50 000 tonnes de déchets de bananiers pour produire jusqu’à 60 millions d’emballages en carton. En parallèle, ce processus génère de l’énergie renouvelable, intégrant ainsi une dimension énergétique à ce projet écologique.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale égyptienne pour la gestion des déchets, visant à réduire l’impact environnemental des déchets agricoles, à valoriser les ressources disponibles, transformant une source de pollution en une matière première précieuse, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, autrefois générées par la décomposition ou l’élimination des résidus de bananiers.
Avec 12 millions de tonnes de déchets issus des 120 000 acres de bananiers cultivés chaque année, l’Égypte fait un pas de géant vers une économie circulaire.
L’ingénieur Alaa Al-Jawhry, président de l’Australian Papyrus Company, a souligné l’impact économique et écologique du projet, ouvrant des perspectives nouvelles pour l’industrie du recyclage et les emplois locaux. Le ministre Salahuddin Mustafa a également mis l’accent sur le rôle de ce partenariat dans le développement d’une industrie nationale compétitive et innovante.
Cette transformation des déchets de bananiers en emballages durables positionne l’Égypte comme un leader régional en matière de recyclage et de solutions écologiques. Ce modèle pourrait inspirer d’autres nations agricoles à adopter des stratégies similaires pour une gestion durable de leurs ressources.
